Dans les textes anciens, le terme « indigo » désignait la matière colorante extraite des feuilles de l'indigotier et ne s'appliquait pas aux teintures bleues
extraites du pastel des teinturiers ou d'autres plantes tinctoriales.
On sait maintenant grâce aux analyses chimiques, que la couleur bleue des teintures extraites des plantes tinctoriales (comme l'indigotier, le pastel, la renouée des teinturiers, l'indigo d'Assam (Strobilanthes cusia) ou la liane à indigo(Philenoptera cyanescens), est due à une seule et même molécule, nommée indigotine ou indigo.
L’indigo d’indigotier donne une couleur plus violacée que l’indigo de pastel, car cette molécule contient de l’indirubine. L’indigo de pastel
contient de l’isatine ce qui a permis de déterminer avec certitude que les tissus retrouvés dans des sépultures datant du néolithique avaient été teints au pastel.
Allez voir l’article sur les plantes à bleu sur le site de Bonne Gueule.
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Un colorant est une substance qui modifie la couleur du milieu dans lequel il est introduit et qui y est soluble.
Un pigment modifie la couleur du milieu qui le reçoit mais à la différence de ce dernier il se présente sous
forme de poudre insoluble.
Pour teindre, il ne s'agit pas de mettre le pigment dans de l'eau à la machine à laver à 90° comme m'a dit une personne qui tenait un stand au salon de la brocante
à Nailloux et qui vendait des serviettes teintes au bleu-dylon.
Le pigment indigo est insoluble, pour pouvoir l’utiliser en teinture il va falloir le transformer en colorant. Pour ce faire il faut qu'il soit en milieu basique, anaérobie et que l’on ajoute un réducteur (afin de lui enlever son oxygène), c’est ce qu’on appelle " Monter une cuve "
On parle en effet de teinture de cuve car elle se fait à 50° et pas plus chaud, donc on peut utiliser des cuves en bois comme
autrefois, ou de nos jours en plastique, en verre, en inox ou émaillée mais pas en aluminium.
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On appelle "cuve" aussi bien le procédé d'extraction du colorant que le bain de teinture.
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Corps chimique susceptible de fixer l'oxygène et plus généralement de céder des électrons.
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Se dit d’un milieu dont le pH est supérieur à 7.
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Dans cet ouvrage, on trouve la définition des mots suivants :
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Pour pallier la cuve, on se sert actuellement d'un bâton, appelé parfois "lissoir"
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Quand on pallie la cuve, on imprime un mouvement rotatif au liquide contenu dans la cuve à l'aide du lissoir, en faisant attention de ne pas faire de bulles afin de ne pas introduire d'oxygène. Au centre va se créer un vortex.
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C'est au centre de ce vortex qu'apparaît la fleur
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(XVIe siècle) Fleurée, escume de la guesde.
(Antoine Oudin, Recherches italiennes et françoises ou Dictionnaire …)
C'est la pellicule irisée qui se forme à la surface de la cuve.
Je suis la Bobonne qui trempouille dans la cuve, extrait le pigment, coud, bricole, manipule l'ordi... en tant que membre de l'association "Patrimoine, Culture et Territoires" ,
@ : atelier.bobonne@gmail.com